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Sansonnets un cygnes à l'envers de Pierre THIRY
Catégorie : Poésies
Résumé :
Les cent sonnets sont des sourires qui te sont adressés. Il ont été inventés lorsque
j'avais du temps : à l'arrêt d'autobus, sur le quai de la SNCF, dans un train, sur une
terrasse de café, dans une salle d'attente, sur un coin de table durant un repas
ennuyeux, dans un bureau, dans un magasin de chaussures, en discutant avec ma
coiffeuse, en attendant un dessert au restaurant, en marchant en forêt, en essayant
une nouvelle chemise, en lisant un livre, en marchant sous la plus, en savourant un
concert, en rêvant devant un arbre, en écoutant converser les sansonnets au-dessus
de l'étang des cygnes... Où mènent-ils ? Vers la recette de ... De quoi ? Ouvres,
explore, et tu verras.
Avant d'ouvrir ce recueil de poésie, je ne connaissais pas du tout l'auteur Pierre THIRY.
J'ai découvert avec grand plaisir, ces cent sansonnets. Il a une manière de jouer avec
les mots, de faire de merveilleux jeux de mots en y mêlant beaucoup d'humour. En lisant
ces différents poèmes, j'ai pensais, même si ce n'est pas réellement comparable à
"Grand Corps Malade", qui lui fait du slam, mais on y retrouve quelques similitudes.
Parmi les cents sonnets, ils y en a qui sont plus évocateurs que d'autres. Je pense
que cela raisonne en nous de manière différente, en fonction de notre vécu, de notre
sensibilité, de notre sens de l'humour. Dans tous les cas, j'ai découvert que Pierre Thiry
avait beaucoup de talent pour faire chanter les mots, un réel plaisir à lire et à se laisser
bercer, et emporter par la richesse de ces textes, très habillement construits. Cela
me donne envie de connaître mieux cet auteur, aussi je vais me mettre en quête de lire
ses autres oeuvres.
Poème préféré :
Le Bistrot de Bertillon Poldu
Le petit Monsieur Bertillon Poldu
Tenait un bistro à Honolulu.
Dans cette Ile, un bar c'est chic et cossu.
Mais un type, un balaize hurluberlu....
Venait tous les soirs hurlant l'air grognon :
"YÉ VOUDRAI OUNA TEQUILA SINON"
Bertillon Poldu, redoutant le gnons,
Ne disait rien et versait son litron.
A force d'abreuver le gros balaize
Bertillon se r'trouva sans fric, sans pèze.
Alors il déserta Honolulu,
Vendant son bar à la douce Lulu...
Revient lurluberlu à l'air grognon
"YÉ VOUDRAI OUNA TEQUILA SINON !!!"
"Sinon quoi ?" susurre la douce Lulu.
"Sinon yé fou'l'camp et yé revient plus !!!"
Comment résister à une pépite pareille !
Même quelqu'un qui va mal retrouve le sourire !
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Commentaires
ta chronique est superbe , juste comme il faut , tu as traduit ce que tu as ressenti et bien c'est juste comme çà que tu dois faire pour les autres
Merci, surtout que c'est la première fois que je m'attaque à te la poésie, même si j'en écris je n'y connais pas grand chose !
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bonjour, ce fut une jolie découverte pour moi